Suite à la démission expresse d'une de nos employées, nous nous sommes lancés dans la recherche d'une remplaçante.
Affiches postées dans les endroits "stratégiques" et quelques jours d'attente plus tard, ce n'est pas la bousculade...
Une seule candidate a téléphoné et Kwan, notre autre employée, a quant à elle une amie qui cherche du boulot.
Nous décidons donc de recevoir les deux pour un entretien.
Une légère retenue pour la première tout de même sachant que ce n'est pas elle mais son "petit ami" australien qui appelle pour elle "Elle est plus jeune que ce que vous demandez sur l'annonce mais parle très bien l'anglais, est très sérieuse et mature."
Non pas en tant que femme, mais tout simplement en tant que personne, je ne comprends pas comment ici, les femmes peuvent accepter de se laisser ainsi mener en laisse par leur homme. Le même petit ami me disait dans la même conversation "elle travaillait jusqu'à aujourd'hui, mais je lui ai dit de démissionner, donc elle sera libre de tout engagement ce soir".
Ah bon, donc ici, l'homme dit "démissionne" et la femme démissionne.
L'homme entretient la femme, surtout lorsqu'il est étranger et chez la femme, nulle peur de se faire quitter et de se retrouver sans rien, si cela arrive, tant pis, elle retrouvera un autre emploi.
Cette confiance au lendemain m'époustoufle!
Nous recevons donc Wanapa (tel était son nom) pour un entretien vendredi matin, elle parle un anglais moyen mais correct -j'ai également appris à revoir mes exigences en matière de niveau d'anglais, je pense que les meilleures justement ne s'embetent pas à le mettre à profit pour trouver un emploi, mais plutôt un étranger! elle a l'air motivée (bon, motivée façon thaie, pas de grand débordements d'enthousiasme non plus, attention, c'est un travail, il n'y a pas de quoi se réjouir...
Face au peu de choix dont nous disposons (elle et Nam, l'amie de Kwan seulement) nous lui proposons de venir le lendemain faire une journée d'essai.
Elle accepte volontiers et conclut "Yes, I think I can do the job".
Nous voilà rassurés!
Ensuite arrive Nam, qui revient à Koh Samui après quelques mois d'absence, elle était retournée dans sa région d'origine pour aider sa soeur avec son nouveau né (une petite fille qui est née un jour avant Simon).
Elle a donc une expérience avec les bébés, n'a pas de petit ami -ahhh- et semble plus volontaire que la précédente -plus besoin d'argent car absence d'australien, d'anglais ou d'allemand dans sa vie me prendrais-je presque à penser si j'étais médisante- mais parle un anglais presque médiocre.
Face au peu de choix dont nous disposons (!!)..... elle viendra le dimanche faire une journée d'essai.
Samedi matin, nous arrivons au club à 10h, tiens un seul scooter garé devant.
Wanapa a du réussir à obtenir une rallonge de son chéri, n'a pas réussi à se lever, allez savoir, mais elle n'est jamais venue, n'a pas téléphoné...
Bon, le choix est donc fait?!
Dimanche matin, à notre arrivée, nous avons la joie de constater que 2 scooters sont garés devant le club, Nam est donc elle, bien venue!
La journée se passe bien, elle a l'air de gérer correctement, trouve sa place parmi les enfants.
A 16h je lui demande quelles sont ses premières impressions, si le boulot lui plait.
Sa moue circonspecte n'augure rien de bon. "Yes, ok I like" elle me dit "but busy and noisy!" conclut-elle.
Busy? chargé? bah voyons, hier il y avait 6 enfants au club, c'est le minimum pour qu'on ne perde pas d'argent, donc on va peut être pas s'enflammer non plus...
Quant au "noisy" eh oui! les enfants, cela fait du bruit!
Quand je lui demande si elle souhaite rester elle me répond qu'elle ne sait pas.. (gloups!)
Je me dis que c'est foutu, que ce ne sera même pas à nous de faire un choix, qu'elle va tout simplement refuser le boulot.
A 17h, notre heure de fermeture, je lui redemande si elle a décidé si elle souhaitait poursuivre.
Et là, elle me dit que c'est à nous de lui dire.
Kwan a du lui expliquer que le samedi et dimanche étaient les 2 plus grosses journées de la semaine et que les autres jours étaient plus calmes, car tout d'un coup, elle semble prête à prendre le job.
Face au peu de choix....-vous connaissez la suite- nous lui disons que pour nous c'est ok et que nous espérons juste qu'elle ne fait pas ce choix par dépit -tout comme nous le faisons d'une certaine manière.
Nous voilà donc à nouveau à effectif "complet" sans grande satisfaction, je pensais trouver plus "d'excitation" dans la tâche de recrutement, mais il semblerait que les thais aient souvent mieux à faire que de travailler!
Affiches postées dans les endroits "stratégiques" et quelques jours d'attente plus tard, ce n'est pas la bousculade...
Une seule candidate a téléphoné et Kwan, notre autre employée, a quant à elle une amie qui cherche du boulot.
Nous décidons donc de recevoir les deux pour un entretien.
Une légère retenue pour la première tout de même sachant que ce n'est pas elle mais son "petit ami" australien qui appelle pour elle "Elle est plus jeune que ce que vous demandez sur l'annonce mais parle très bien l'anglais, est très sérieuse et mature."
Non pas en tant que femme, mais tout simplement en tant que personne, je ne comprends pas comment ici, les femmes peuvent accepter de se laisser ainsi mener en laisse par leur homme. Le même petit ami me disait dans la même conversation "elle travaillait jusqu'à aujourd'hui, mais je lui ai dit de démissionner, donc elle sera libre de tout engagement ce soir".
Ah bon, donc ici, l'homme dit "démissionne" et la femme démissionne.
L'homme entretient la femme, surtout lorsqu'il est étranger et chez la femme, nulle peur de se faire quitter et de se retrouver sans rien, si cela arrive, tant pis, elle retrouvera un autre emploi.
Cette confiance au lendemain m'époustoufle!
Nous recevons donc Wanapa (tel était son nom) pour un entretien vendredi matin, elle parle un anglais moyen mais correct -j'ai également appris à revoir mes exigences en matière de niveau d'anglais, je pense que les meilleures justement ne s'embetent pas à le mettre à profit pour trouver un emploi, mais plutôt un étranger! elle a l'air motivée (bon, motivée façon thaie, pas de grand débordements d'enthousiasme non plus, attention, c'est un travail, il n'y a pas de quoi se réjouir...
Face au peu de choix dont nous disposons (elle et Nam, l'amie de Kwan seulement) nous lui proposons de venir le lendemain faire une journée d'essai.
Elle accepte volontiers et conclut "Yes, I think I can do the job".
Nous voilà rassurés!
Ensuite arrive Nam, qui revient à Koh Samui après quelques mois d'absence, elle était retournée dans sa région d'origine pour aider sa soeur avec son nouveau né (une petite fille qui est née un jour avant Simon).
Elle a donc une expérience avec les bébés, n'a pas de petit ami -ahhh- et semble plus volontaire que la précédente -plus besoin d'argent car absence d'australien, d'anglais ou d'allemand dans sa vie me prendrais-je presque à penser si j'étais médisante- mais parle un anglais presque médiocre.
Face au peu de choix dont nous disposons (!!)..... elle viendra le dimanche faire une journée d'essai.
Samedi matin, nous arrivons au club à 10h, tiens un seul scooter garé devant.
Wanapa a du réussir à obtenir une rallonge de son chéri, n'a pas réussi à se lever, allez savoir, mais elle n'est jamais venue, n'a pas téléphoné...
Bon, le choix est donc fait?!
Dimanche matin, à notre arrivée, nous avons la joie de constater que 2 scooters sont garés devant le club, Nam est donc elle, bien venue!
La journée se passe bien, elle a l'air de gérer correctement, trouve sa place parmi les enfants.
A 16h je lui demande quelles sont ses premières impressions, si le boulot lui plait.
Sa moue circonspecte n'augure rien de bon. "Yes, ok I like" elle me dit "but busy and noisy!" conclut-elle.
Busy? chargé? bah voyons, hier il y avait 6 enfants au club, c'est le minimum pour qu'on ne perde pas d'argent, donc on va peut être pas s'enflammer non plus...
Quant au "noisy" eh oui! les enfants, cela fait du bruit!
Quand je lui demande si elle souhaite rester elle me répond qu'elle ne sait pas.. (gloups!)
Je me dis que c'est foutu, que ce ne sera même pas à nous de faire un choix, qu'elle va tout simplement refuser le boulot.
A 17h, notre heure de fermeture, je lui redemande si elle a décidé si elle souhaitait poursuivre.
Et là, elle me dit que c'est à nous de lui dire.
Kwan a du lui expliquer que le samedi et dimanche étaient les 2 plus grosses journées de la semaine et que les autres jours étaient plus calmes, car tout d'un coup, elle semble prête à prendre le job.
Face au peu de choix....-vous connaissez la suite- nous lui disons que pour nous c'est ok et que nous espérons juste qu'elle ne fait pas ce choix par dépit -tout comme nous le faisons d'une certaine manière.
Nous voilà donc à nouveau à effectif "complet" sans grande satisfaction, je pensais trouver plus "d'excitation" dans la tâche de recrutement, mais il semblerait que les thais aient souvent mieux à faire que de travailler!
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