vendredi 28 novembre 2008

Dernieres peintures et première fièvre!

La bonne nouvelle du jour est que, enfin! nous avons terminé les peintures du club!
Nous avions décidé finalement de les faire nous mêmes pour nous économiser quelques dépenses et nous avons mis plus de temps que prévu, mais ça y est, nous sommes plutot contents du résultat et pressés de voir les enfants remplir de nouveau joli lieu.
Après de premiers nouveaux clients français acquis la semaine dernière, ce sont encore des français qui se sont installés sur l'île pour quelques mois qui sont venus faire leur première visite aujourd'hui avec leur petite fille de presque 3 ans.
Nous sommes donc contents de trouver de nouveaux "réguliers", les touristes sont certes plus rentables, mais plus volatiles aussi!!

Sinon, Simon a enfin les dents qui poussent, le pauvre a malheureusement de fortes poussées de fièvre depuis 2 nuits. On lui donne le Doliprane laissé par le pédiatre avant le départ et on la cajole, on le rafraichit avec un gant d'eau fraîche et on attend.
On voit clairement 2 petites incisives poignent sous la gencive en passant une petite lampe dans la bouche, j'espère qu'elles sortiront vite car, sans avoir l'air d'avoir vraiment mal, la fièvre le met KO et le rend un peu ronchon. On ne se plaint pas du KO, mais on voit que ce n'est pas très agréable pour lui.

Nous avons également une pensée pour Viviane, soeur de Dara qui devait venir passer des vacances en Thailande et au Laos, malheureusment, à cause du blocage de l'aéroport par les manifestants anti gouvernemetaux, son avion est annulé.
Viviane, nous espérons que tu pourras avoir un autre vol la semaine prochaine, bon courage, ce n'est vraiment pas cool quand tu attends tes vacances que de les voir se faire annuler!!
Gros bisous!

mercredi 26 novembre 2008

Manfestations à Bangkok, Calme à Samui

Les manifestations se font de plus en plus virulentes à Bangkok, le premier ministre en place taxé d'être la marionnette du premier ministre précédent -dont il est le beau frère-qui a lui même été contraint à l'exil après avoir été chassé de son poste par un soulèvement populaire il y a deux ans.
Les opposants au gouvernement -et donc pro-roi- demande le départ du premier ministre et ont profité de l'absence du pays du premier ministre Somchai pour prendre d'assaut l'aéroport de Bangkok, plus aucun vol ne part ni n'arrive, peut être les manifestants espèrent ils ainsi l'empêcher de rentrer au pays?

Il y a eu quelques blessés à déplorer, ce qui en somme est bien peu au regard des milliers de manifestants présents sur le terrain.

Chez nous, nous entendons des manifestants s'adressant au peuple par hauts parleurs, sinon, tout va bien, aucun trouble dans les rues, rien à signaler de suspect ou de violent.

Pour ceux donc qui suivraient l'actualité et auraient peur que le feu et le sang ne surgissent jusqu'à la porte de notre bugalow, je vous rassure, tout va bien, on ne sen rend pas plus compte des évènements de Bangkok ici que ne nous voyions de voiture bruler dans Paris au moments des dernières émeutes d'il y a 2 ans!

lundi 24 novembre 2008

le lundi au soleil... ;-(

C'est une chose que l'on aura jamais...
voici ce que m'inspire le temps du jour, pluie, grisaille, humidité, pour un peu je croirais avoir quitté Paris pour retourner à Boulogne sur mer!!

Quand on a un seul jour de repos dans la semaine, c'est certain, on aimerait le passer ailleurs que chez soi, surtout quand on habite sur une supposée île paradisiaque!!
Mais bon, on se résigne, on en a profité pour bien dormir ce matin, Simon également, ce qui change de d'habitude, il est même reparti faire une petite sieste.

Sinon, pour ce qui est des dernières nouvelles:
Nous avons quasiment fini les peintures du club, nous reste plus qu'à passer une sous couche sur 2 murs qui étaient peints avec des motifs foncés et de passer ensuite la couche de vert et refaire la pièce pour les bébés, mais celle ci devrait aller vite.
Nous sommes pour l'instant plutot contents du résultat, cela fait beaucoup plus propre et plus joyeux.
Nous avons également reçu vendredi les cartes postales publicitaires dont nous sommes aussi contents ainsi que la bannière à accrocher sur la devanture (1m50 par 2m50, je pense qu'on ne va pas nous rater!)
Samedi, les affaires étant moins chargées que les autres week ends, nous en avons profité pour aller commencer notre tournée des hotels et agences de voyages.
Après ce premier tour de prospection, je pense qu'il va falloir essayer de se concentrer sur les loueurs de villas plutot que sur les hotels, qui en dehors de mettre nos pubs sur les présentoirs ne voient pas l'intérêt immédiat pour eux de ce type de service.
Mais nous restons confiants, il faut le temps de se faire connaître, reconnaître.

Sinon, très grande et bonne nouvelle (qui devra être confirmée tout de même) j'ai trouvé un contact sur l'île de produits bios.
Situés à Lamai (la plage en dessous de celle de Chaweng où nous sommes) Ms Ta et Scott ont ouvert un magasin bio que j'ai hate d'aller visiter.
Ms Ta organise également des cours de cuisine thaie bio et crue!
Des tours sur l'île et aux alentours à la découverte de sites généralement inexplorés sont également proposés.
J'espère que la pluie cessera vite pour que nous puissions aller leur dire bonjour et avoir des conseils d'achats, des contacts utiles et des astuces locales -comment par exemple se débarrasser de ces satanées fourmis sans vider une bombe de Baygon, surtout au club, je trouve pas ça génial pour les enfants...

Amis lecteurs, nous vous embrassons, à très bientôt, si internet le permet!
Bises

C'est pas comme en France /3 Les Lady boys

Kezako me direz vous ? comme leur nom l’indique, les lady boys sont des femmes garçons. Pour être clair, ce sont des travestis. Attention, pas des travestis de soirée façon Michou qui font cela pour le fun ou l’argent, non, ce sont des garçons qui se sentent seulement plus femmes que hommes.

Ils / Elles ont juste les cheveux longs, parfois, les ongles faits comme les femmes à savoir longs et vernis, d’autres sont franchement maquillées, certains s’habillent aussi « en femme » mais très peu arborent une fausse poitrine. Il faut dire qu’ont les remarque pas au premier abord, certains peuvent très bien passer pour de « vraies » femmes au premier coup d’œil, il y en a donc peut être certains que l’on identifie pas comme tel.

La limite entre les 2 sexes est en Asie beaucoup plus fine qu’en Europe, il y a une certaine androgynie chez beaucoup de femme –petite voire absence de poitrine par exemple - mais également une féminité certaine chez de nombreux hommes –peu voire absence de pilosité.

Rien d’extraordinaire à cela sauf qu’ici, ils semblent assez nombreux –à moins qu’en France ils ne se cachent- et en tous cas, très visibles –dans le sens intégrés j’entends.

A la caisse du supermarché, serveuses dans les restaurants, vendeuses dans les magasins, les lady boys sont partout et passent partout –pas de mauvais jeu de mots ici, ne nous méprenons pas ! Aucun regard désobligeant ou moqueur, tout le monde leur parle normalement.

Après, bien sûr le « phénomène » est parfois détourné comme par l’industrie du tourisme notamment qui peut mener ces lady boys à se prostituer pour une clientèle occidentale friande d’un exotisme poussé à l’extrème, il semblerait d’ailleurs que certains deviennent « accros » à ces représentants du 3e sexe, des histoires d'amour sincères naissent même.


L’autre jour sur le journal, un article faisait état de l’élection de la Miss des Lady Boys, élue récemment.

Il s’agissait du fils d’un colonel de l’armée et l’on aurait pu penser que la famille s’opposerait au « choix » du fils de vivre comme une femme et sous les traits d’une femme –imaginez la même chose en France dans une famille de militaires, ce serait au mieux provocant, au pire une catastrophe- mais là, non, tout le monde est content de la victoire du fils et il affirme avoir toujours été accepté tel qu’il était par sa famille.

Une belle leçon de tolérance ! Si seulement les thais pouvaient être aussi sympas avec les étrangers qu’avec leurs Lady Boys ! Mais c’est un tout autre sujet….

Je tiens en conclusion à préciser que je ne suis pas une spécialiste du sujet et que donc, le thème qui est vaste et complexe mérite forcément plus d’infos, ce n’était qu’une forme d’introduction pour ceux qui ne connaissent pas…

Coupés du monde!

Depuis quelques temps, est-ce la faute à la pluie ou juste à la technologie approximative d'ici, mais nous avons souvent des coupures dans notre connexion internet.
Je ne peux donc pas toujours poster des messages comme je le souhaiterais le soir en rentrant du boulot, ni appeler amis ou famille comme je l'aimerais, c'est pas très chouette...
Mais bon, peut être cela aussi fait il partie du changement de vie, savoir s'affranchir de la communication immédiate et facile d'avant, savoir se retrouver seul, sans internet, sans télé....

pfff, pas facile quand même!

jeudi 20 novembre 2008

Simon et les femmes thai...

Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres... C'est une star que voulez-vous!!

Nous nous sommes rendus dans un resto français lundi et comme il y avait peu de clients, la patronne l'a pris avec lui histoire de nous laisser manger tranquille.

Et voilà que toutes ses copines rappliquent et que bientôt Simon est le nouveau chéri de ses dames! C'est sûr que les premières fois, ça laisse perplexe, mais comme il a plutôt l'air d'apprécier, on laisse faire!!

Comment nous joindre?

Hello!

Pour vous joindre en France, nous avons 2 solutions: le téléphone mobile pour lequel je dois acheter une nouvelle carte SIM qui propose des tarifs intéressants et Skype que j'utilise aussi pour appeler sur les téléphones fixes. Après, pour les plus modernes d'entre vous, la solution la moins chère reste encore de se contacter par Skype ou MSN via l'ordinateur et dans ce cas, c'est gratuit.

Maintenant que nous avons un portable Dara et moi, vous pouvez aussi nous joindre directement à ces numéros:
Mathilde: 00 66 83 17 28 901
Dara: 00 66 85 57 45 418

Pour que cela ne vous coûte pas une fortune, une solution: la carte Kertel et il ne vous en coutera presque rien.
Comment procéder?
Vous achetez une carte Kertel ASIA dans un bureau de Poste ou un buraliste, il y a 2 cartes (7,5€ et 15€)
Ensuite, vous composez le 0811 70 3003, un message vocal vous invite à taper les chiffres de votre carte (à gratter sur la carte en question) ensuite, vous pouvez taper notre numéro suivi de la touche # (dièse).
Et voilà, avec cette manipulation un peu compliquée -beaucoup de numéros à faire!!- vous aurez grâce à la carte en question 7000 minutes de temps de parole soit 116h de conversation pour 15€.

Cette option qui vous laisse plus de temps vous coutera également le prix d'une communication locale.
Si vous souhaitez la gratuité totale, vous pouvez faire la même procédure en appelant le 0805 80 3003. Dans ce cas, il ne vous en coutera rien de plus que le prix de la carte mais vous n'aurez que 1200 minutes de communication (soit tout de même 20h).

A vous de voir!
Si vous souhaitez plus d'infos, je vous renvoie sur le site www.kertel.com qui reprend tout point par point.

A très vite je l'espère
Mathilde


mercredi 19 novembre 2008

Quelques nouvelles en vrac

Hello!

Suite à un problème dans le WIFI de notre résidence de haut standing (devait y avoir un cable débranché quelque part...) nous avons été privés d'internet pendant 3 jours, autant dire 3 jours en apnée.

Je donne donc quelques rapides nouvelles -rapides car une des nouvelles en question est que je ne suis pas dans un état très très brillant -mes soucis gastriques s'exprimaient jusqu'alors en voie "descendante" et sans grande conséquence mais aujourd'hui, c'est en voie "ascendante" que mes problèmes se sont manifestés.
Peu habituée à ce genre de malaises, je dois avouer que je ne la ramène pas et que je suis plutôt cassée.

Ce qui ne m'a empéchée de peindre au club toute la journée, après avoir reçu le devis -qui excluait l'achat de la peinture- nous nous sommes dits que même si pas très cher dans l'absolu et pour du travail que je pense très bien fait, nous avons tellement dépensé -et ce, sans pouvoir y couper- que pour ce job, nous avons trouvé plus raisonnable de décliner l'offre de l'entreprise et de faire la peinture nous même.
Comme un cadeau du ciel, aujourd'hui, zero enfant! Quelle aubaine (bah oui, faut bien trouver le positif quelque part) nous avons donc pu bien avancer dans les travaux.
Si on continue sur ce rythme, nous devrions (je l'espere) avoir fini vendredi.
je posterai quelques photos, ce sera sympa, des murs vert, bleu, rose, jaune!! trop la fête à la couleur.

Nous nous sommes également rendus hier à Nathon, la capitale administrative de l'île où sont apparemment situés les imprimeurs les plus sérieux et moins chers de l'île.
Bon service, bonne qualité d'impression, dernière retouche, passage à la caisse (encore et toujours, payer payer payer...) et voilà, nos flyers, stickers et bannières pour l'extérieur nous serons livrés vendredi dans l'apres midi ce qui nous permettra d'attaquer la semaine prochaine -enfin!!!- notre tournée des hotels et résidences de vacances, agence de voyages et loueurs de villas pour nous faire connaître.

Donc voilà, début de semaine active, à part le lundi, notre seul de repos où nous avons profité pour faire un tour à Bo Phut où se trouve un "village de pêcheurs" -bon, nous avons pas vu de pêcheurs, mais l'endroit a beaucoup de charme- qui s'avère être en plus une des plages de français de Samui.
Une très bonne journée sous le soleil, sans travailler ou penser au travail, c'est très très plaisant!

Allez, je finis avec une petite anecdote rigolote.
L'autre jour, à la banque pour ouvrir notre compte sur le formulaire, il fallait cocher la case -comme souvent- Monsieur, Madame, Mademoiselle -bon jusque là, ok- mais ensuite venait la case Autre.
Euh quoi d'autre? je vais creuser le sujet et vous tiendrai au courant

A très vite!

mardi 18 novembre 2008

Fourmis, nos ennemis

Tous, avons ce cliché du méchant moustique se jetant sur la peau blanche et soi disant sucrée des occidentaux, cauchemar du touriste, fantasme paludéen des guides touristiques.
Il est vrai qu'on est piqués, que nos jambes sont boursouflées, qu'on se gratte et qu'on en a marre des moustiques -surtout que mystère oh mystère!! les locaux, eux ne sont jamais piqués ou presque -cela doit encore être un complot pour rendre la Thailande aux thailandais!- mais que les moustiques, on aurait presque envie d'en faire des animaux domestiques comparés aux FOURMIS!!!

AHH FOURMI, je te hais!
Petite fourmi orange qui n'a l'air de rien, elle vous pique -et ça fait très mal- elles se retrouvent par centaine en 1 minute sur un bout de chips tombé par terre -on croirait presque qu'elle s'auto génèrent en présence de nourriture, ce n'est pas possible qu'elles arrivent si vite d'on ne sait où.

Elles étaient particulièrement présentes sur le dessus du frigo où nous gardons quelques trucs à manger mais bien hermétiquement fermés, on ne demandait d'où elles sortaient.
Il y a quelques jours, nous décidons d'écouter de la musique sur notre Ipod, le branchons donc sur les petites enceintes bien pratiques que j'avais offertes à Dara pour un Noel.
Je branche l'appareil et là j'entends un léger grzzz puis une odeur de grillé m'arrive aux narines.
Appareil grillé.
Etrange... les grandes pluies, les multiples coupures de courant, nous disons nous... la vieillesse, même.
Que nenni!! hier, Dara a trouvé d'où venaient si rapidement ces méchantes bébéttes, elles avaient élu domicile dans les enceintes. Une fourmilière a détruit notre musique!!
Je suis très en colère!

En plus, alors que les moustiques ont la gentillesse de presque épargner Simon (2 ou 3 piqures tout au plus depuis notre arrivée alors que j'en compte au moins 10 fois plus!) les fourmis lui ont littéralement dévoré son petit pied qui était tout rouge!!

Fourmis bioniques de Samui, je vous déclare la guerre, ça va saigner!!!!!!

lundi 17 novembre 2008

Dur Dur d'être patron!

Suite à la démission expresse d'une de nos employées, nous nous sommes lancés dans la recherche d'une remplaçante.
Affiches postées dans les endroits "stratégiques" et quelques jours d'attente plus tard, ce n'est pas la bousculade...
Une seule candidate a téléphoné et Kwan, notre autre employée, a quant à elle une amie qui cherche du boulot.
Nous décidons donc de recevoir les deux pour un entretien.
Une légère retenue pour la première tout de même sachant que ce n'est pas elle mais son "petit ami" australien qui appelle pour elle "Elle est plus jeune que ce que vous demandez sur l'annonce mais parle très bien l'anglais, est très sérieuse et mature."
Non pas en tant que femme, mais tout simplement en tant que personne, je ne comprends pas comment ici, les femmes peuvent accepter de se laisser ainsi mener en laisse par leur homme. Le même petit ami me disait dans la même conversation "elle travaillait jusqu'à aujourd'hui, mais je lui ai dit de démissionner, donc elle sera libre de tout engagement ce soir".
Ah bon, donc ici, l'homme dit "démissionne" et la femme démissionne.
L'homme entretient la femme, surtout lorsqu'il est étranger et chez la femme, nulle peur de se faire quitter et de se retrouver sans rien, si cela arrive, tant pis, elle retrouvera un autre emploi.
Cette confiance au lendemain m'époustoufle!

Nous recevons donc Wanapa (tel était son nom) pour un entretien vendredi matin, elle parle un anglais moyen mais correct -j'ai également appris à revoir mes exigences en matière de niveau d'anglais, je pense que les meilleures justement ne s'embetent pas à le mettre à profit pour trouver un emploi, mais plutôt un étranger! elle a l'air motivée (bon, motivée façon thaie, pas de grand débordements d'enthousiasme non plus, attention, c'est un travail, il n'y a pas de quoi se réjouir...
Face au peu de choix dont nous disposons (elle et Nam, l'amie de Kwan seulement) nous lui proposons de venir le lendemain faire une journée d'essai.
Elle accepte volontiers et conclut "Yes, I think I can do the job".
Nous voilà rassurés!

Ensuite arrive Nam, qui revient à Koh Samui après quelques mois d'absence, elle était retournée dans sa région d'origine pour aider sa soeur avec son nouveau né (une petite fille qui est née un jour avant Simon).
Elle a donc une expérience avec les bébés, n'a pas de petit ami -ahhh- et semble plus volontaire que la précédente -plus besoin d'argent car absence d'australien, d'anglais ou d'allemand dans sa vie me prendrais-je presque à penser si j'étais médisante- mais parle un anglais presque médiocre.
Face au peu de choix dont nous disposons (!!)..... elle viendra le dimanche faire une journée d'essai.

Samedi matin, nous arrivons au club à 10h, tiens un seul scooter garé devant.
Wanapa a du réussir à obtenir une rallonge de son chéri, n'a pas réussi à se lever, allez savoir, mais elle n'est jamais venue, n'a pas téléphoné...
Bon, le choix est donc fait?!

Dimanche matin, à notre arrivée, nous avons la joie de constater que 2 scooters sont garés devant le club, Nam est donc elle, bien venue!
La journée se passe bien, elle a l'air de gérer correctement, trouve sa place parmi les enfants.
A 16h je lui demande quelles sont ses premières impressions, si le boulot lui plait.
Sa moue circonspecte n'augure rien de bon. "Yes, ok I like" elle me dit "but busy and noisy!" conclut-elle.
Busy? chargé? bah voyons, hier il y avait 6 enfants au club, c'est le minimum pour qu'on ne perde pas d'argent, donc on va peut être pas s'enflammer non plus...
Quant au "noisy" eh oui! les enfants, cela fait du bruit!
Quand je lui demande si elle souhaite rester elle me répond qu'elle ne sait pas.. (gloups!)

Je me dis que c'est foutu, que ce ne sera même pas à nous de faire un choix, qu'elle va tout simplement refuser le boulot.
A 17h, notre heure de fermeture, je lui redemande si elle a décidé si elle souhaitait poursuivre.
Et là, elle me dit que c'est à nous de lui dire.
Kwan a du lui expliquer que le samedi et dimanche étaient les 2 plus grosses journées de la semaine et que les autres jours étaient plus calmes, car tout d'un coup, elle semble prête à prendre le job.
Face au peu de choix....-vous connaissez la suite- nous lui disons que pour nous c'est ok et que nous espérons juste qu'elle ne fait pas ce choix par dépit -tout comme nous le faisons d'une certaine manière.

Nous voilà donc à nouveau à effectif "complet" sans grande satisfaction, je pensais trouver plus "d'excitation" dans la tâche de recrutement, mais il semblerait que les thais aient souvent mieux à faire que de travailler!

vendredi 14 novembre 2008

ouf!

Ahhh!! 2 jours sans pluie, ça fait du bien!
Bon bien sûr, nous ne sommes pas sortis de la mauvaise saison, des pluies sont encore à prévoir, mais en tous cas, ces 2 jours, nous avons été épargnés!

Nous avons pu en profiter pour aller faire quelques "courses"
D'abord chez la comptable déposer nos passeports et nos papiers pour obtenir enfin nos permis de travail, ensuite commencer à voir un imprimeur pour les flyers -spéciale dédicace à ATU, roi du palmier!! mais aussi ouvrir un compte en banque histoire de pouvoir avoir quelques sous sur place, les limites de retrait de la visa française étant très vite atteintes et enfin recevoir un anglais qui a monté sa boite de petits travaux pour qu'il nous refasse les peintures du club.

J'ai souvent l'impression de ne rien faire mais en fait en énumérant tout ça, je me dis qu'on n'est pas non plus sans rien faire, et encore, tout ça c'est avec Simon le Terrible sur les bras la plupart du temps!!

Demain, une nouvelle employée vient passer la journée pour un essai, dimanche on en essaie une autre et faute de candidatures, il faudra pour le moment se contenter de ces deux là pour faire notre choix.
Nous verrons bien!

mercredi 12 novembre 2008

Surf sur route!




Ahah... hier j'évoquais le déluge sur les routes innondées et je suis sûre que beaucoup ne m'auront pas crue quand je p.arlais du niveau de l'eau.
Eh bien aujourd'hui, j'avais pris mon appareil et les cieux, pour me faire plaisir sûrement nous ont encore livré leur colère aqueuse!
La journée avait pourtant bien commencé, très beau soleil, bien chaud, qui pique même un peu les épaules quand on roulait et puis, vers 14h, le gris revient et Neptune nous crache dessus avec toute sa verve.

Je joins donc 2 photos de la route que nous n'avons pas pu franchir (hier c'était encore plus impressionnant) et une de Dara qui est vraiment très mignon dans son petit habit de pluie, ne trouvez vous pas?

Wetly yours,
Mathilde

mardi 11 novembre 2008

Pour se changer les idées...



Je n'avais pas pu poster les photos de Malaisie car la connexion était trop lente, j'ai donc mis quelques clichés au sein de l'article sur Penang... si ça vous tente.

Ici, je joins une petite photo de Simon dans les chaises hautes en rotin que l'on trouvait dans les restos de là bas, les mieux étudiées depuis notre arrivée en Asie (en Thailande, souvent, elle n'ont pas de maintien entre les jambes, ni sur les côtés, si bien que ton bébé, il a pas intérêt à être curieux sinon, tu peux être sûr qu'il est par terre en 10 secondes!).

Egalement, une photo de Tom Yam Kai (souvent c'est un Tom Yam Kung à savoir crevettes, mais ici c'est un Kai, à savoir poulet)
Le premier Tom Yam que je fais moi même.
Pour ceux qui ne connaitrait pas cette magnifique et délicieuse soupe, le Tom Yam est une simple base de bouillon léger auquel on rajoute des feuilles de Kafir (sorte de citron vert), du galanga (sorte de gingembre), des racines de citronelle, du piment et de du citron vert.
On fait bouillonner le tout quelques minutes, on y rajoute de la viande ou des crevettes, de la tomate de la sauce nuoc mam (ici on dit nam pla, nuoc mam, c'est le terme vietnamien que tous les francais connaissent) et voilà, le tour est joué.
Ils vendent en petit sachet dans les supermarchés l'assortiment tout prêt d'herbe et de feuilles, c'est vraiment très facile à faire, j'ai fait rapide et simple pour le bouillon mais finalement mon Tom Yam maison sans être le meilleur de ma vie, était loin d'être le plus mauvais!

C'est au moins une des choses qui fait plaisir ici, on mange bien!!!!

La vie est dure!

Ah... ils avaient bien raison ceux qui disaient que passer des vacances en Thailande était bien différent d'y vivre!
Surtout dans un jour comme celui-ci.
Tout a commencé dimanche soir quand une de nos employées n'a rien trouvé de mieux que de nous téléphoner à 21h après avoir pourtant passé la journée à travailler avec nous pour nous dire qu'elle démissionnait!
Ce qui pourrait faire un article "c'est pas comme en France" c'est que la Thaïlande, non contente de ne pas faire payer de charges patronales -les patrons français trouveront sûrement que c'est une chose extraordinaire, et bien sûr ils ont raison..- il n'y a également aucune véritable protection que ce soit du patron ou du salarié.
Pas de contrat de travail, donc pas de préavis.
Donc démission immédiate.
Ah chouette alors, un salaire d'économisé!
Heureusement que cette "tuile" nous arrive maintenant quand les affaires ne sont pas des plus florissantes, basse saison oblige, parce qu'en pleine saison haute -qui devrait arriver d'ici la fin du mois- ce ne sera plus la même chose!

Nous voilà donc partis sur notre mobylette poster des annonces sur les tableaux d'affichages des supermarchés.
Nous en avons profité pour faire une infidélité au Tesco et nous rendre au "Big C" qui vole la vedette en terme de produits et de propreté... mais pas en matière de voirie.
En effet, en sortant du fameux Big C, la route était complètement inondée (mais pourquoi n'avais je pas d'appareil photos!!??). Sur environ 250m, nous avons du descendre du scooter pour le pousser. J'avais de l'eau jusqu'à mi cuisses (bon, pour Dara c'était aux genoux!) je ne savais pas où je posais les pieds, il pleuvait à torrents et l'eau accumulée sur le bord de la route faisait même des vagues.
Le moteur a pris l'eau, nous avons du donc attendre sous une pluie battante qu'elle s'évacue pour repartir.

Rentrés au club, nous avons du annuler notre rendez vous avec la comptable à qui nous devions remettre les papiers pour les permis de travail et avons par la même occasion eu la joie d'apprendre qu'il nous en couterait la modique somme de 600€ (oui, il faut payer pour avoir le droit de travailler, mais nous sommes des farangs, des étrangers, des riches, quoi, donc on peut payer tout l'or du monde que cela n'affecterait en rien nos finances!!)
A quoi vient s'ajouter que ma carte bleue refuse de me donner l'argent dont j'ai besoin pour cause de dépassement de retrait (mais pourquoi n'ai-je donc pas une visa premier?) et que, alors que nous avons de l'argent sur nos comptes français, nous sommes presque devenus pauvres ici, bloqués sans possibilité de tirer plus de 200€.

Le plus drôle -et le plus économique- de la journée fut que pour ces fameux permis de travail, il nous faut un certificat médical pour lequel nous avons du nous rendre à l'hôpital -Dieu, si tu existes, garde moi en bonne santé tant que je vis ici!!.
Prise de tension, pris de pouls (82 ppm, je n'aime pas les hopitaux moi!) et pesée (ahhhh quelle joie, j'ai perdu 1,5kgs depuis mon arrivée) et le medecin qui nous reçoit nous demande "êtes vous en bonne santé?" "oui!" réponds-je avec un grand sourire.
Signature de papiers, passage à la caisse (3€ chacun) et voilà, le certificat fut fait en 30 minutes montre en main! quelle efficacité! mais quelle inutilité!

Ahhh!! il faut vraiment avoir envie de travailler en Thaïlande! Si j'avais su, j'aurais peut être attendu la retraite et demandé un visa de retraité, c'est sûrement plus simple -quoi que, commençant à les connaître, rien n'est moins sûr!

Allez, trève de complainte, nous rassurons amis, famille et tous ceux qui nous lisent, non nous ne regrettons pas, nous sommes juste victimes de la fameuse déprime de changement de saison, dès que cette pluie infernale cessera et que le soleil reviendra, on se plaindra de la chaleur, mais ce sera tout de même plus agréable!
Et le jour où Simon décidera de se lever un peu plus tard que 7h, j'ouvre une bouteille de champagne, peu importe son prix ici!

Bises mouillées à tous!

lundi 10 novembre 2008

Le déluge à Koh Samouille!


Depuis notre retour de Malaisie, koh Samui, ça mouille sacrément!
Nous qui pensions que la saison des pluies était plutôt en Octobre, nous voilà servis par un Novembre diluvien.
La pluie est arrivée sans trop prévenir, doucement installée en cours de semaine dernière, elle est désormais quotidienne et discontinue.
Toute la journée sous une pluie torrentielle, les routes sont innondées, l'atmosphère est terriblement humide et nous sommes tout poisseux.
Bref, un enchantement! Le ciel est gris, un peu plus -si ce n'était la température encore toute tropicale, nous pourrions nous croire à Paris!

Le positif dans cette situation est que cela fait marcher les affaires un peu mieux.
Les touristes sont peu nombreux mais les enfants résidant sur l'île sont plus tentés de venir passer quelques heures au club, les parents étant un peu desespérés avec ces enfants qui ne savent pas comment s'occuper pendant ces journées de déprime.
DVD, playstation, jeux sont au programme...

Aujourd'hui pour notre journée "off" nous sommes donc coincés à la maison avec un Simon qui récupère un peu de sommeil en retard, nous regardons la télé et on attend que cela passe.
Les prévisions météo ne sont pas très optimiste, nous n'aurons pas mieux avant au moins jeudi...

Mais où est donc le soleil permanent et la plage paradisiaque des photos est elle donc soluble dans l'eau de pluie?

Ahhh... tenons bon, cela ne dure pas -il parait!


vendredi 7 novembre 2008

C’est pas comme en France/2 La place de l’huile !


J’avais déjà sûrment attisé votre curiosité -du moins j'espère-en vous parlant de l’huile ici, dans les supermarchés.

A la caisse du Tesco –non, promis, je n’ai pas d’actions chez eux, je sais que j’en parle souvent mais comme nous n’avons qu’un scooter, nous sommes obligés d’y aller faire les courses au coup par coup- j’avais remarqué à plusieurs reprises des personnes faisant la queue et n’ayant que pour seules choses dans leur panier de l’huile. Non pas une mais au moins 3 ou 4 bouteilles.

Ensuite quand on constate la taille du rayon « huiles » on est un peu surpris, avez-vous vu la photo ? C’est un rayon qui fait bien 5 ou 6 mètres de long et rien que de l’huile. En fait, leur rayon huile, c’est un peu comme le rayon des vins en France !

Alors, en voyant cela, je me suis dit « chouette, je vais pouvoir varier mon huile, comme il est bon de le faire pour la santé, un peu de colza, un peu de tournesol, un peu d’olive… » Que neni ! Dans ce rayon, il n’y a que de l’huile de palme. Autant dire la pire qui soit pour la santé ! Quand on sait que tout ce que l’on mange est sauté, frit, assaisonné dans cette huile, ça me donne envie de manger plus souvent à la maison ! Un tout petit morceau du rayon est tout de même réservé aux autres huiles, sûrement pour les étrangers comme nous qui sommes prêts à payer 5 fois le prix pour une bouteille d’huile d’olive !

jeudi 6 novembre 2008

Le Fish Spa, une expérience unique




Une des joies de notre séjour à Penang fut la découverte du Fish Spa, une nouveauté en matière de soin a priori très courue et appréciée ici.

De quoi s’agit-il ? Très simplement, vous plongez vos pieds dans un bassin où se trouvent des dizaines de poissons qui ont pour mission et plaisir de venir vous grignoter les pieds.

Ils vous débarrassent ainsi de toutes les peaux mortes (quand on y pense c’est un peu crado, mais il parait que c’est aussi bon pour la circulation sanguine et le sommeil !)

J’avais vu un petit sujet à la télé sur ce « soin » il y a quelques mois, il me semble que c’était en Inde dans le cadre de soins ayurvédiques et cela m’avait semblé assez curieux pour me donner l’envie d’essayer.

Hier, après une bonne journée de marche et d’exploration, nous nous sommes donc rendus dans un de ces centres pour nous adonner à ce « plaisir ». Les premières minutes furent plutôt de l’ordre de la torture ! Entre la peur de se faire carrément dévorer les pieds et l’insupportable sensation de chatouillis, il est bien difficile de laisser les pieds dans l’eau, d’autant plus que dès que plongés, vos pieds se retrouvent assaillis d’une multitude de poissons affamés.

Il y a les gros qui « picorent » et les petits qui « effeurent ». une sensation de petites décharges électriques se transforme doucement en massage plutôt agréable, enfin à mon sens, Dara lui, a passé la demie heure à hurler, à se tordre dans tous les sens, les pieds la plupart du temps en dehors de l’eau.

Il faut dire qu’il aurait du se faire un gommage des pieds avant d’y aller, car les poissons se ruaient littéralement sur lui, tout le bassin était vide, le festin se passait « Chez Dara, fine cuisine » !!

Après avoir tenté l’expérience, je la conseille à tous, les bienfaits ne sont pas sidérants, ok, on a les pieds plus doux au toucher mais rien de révolutionnaire, par contre, c’est assez plaisant de bien rigoler et de découvrir quelque chose de nouveau !


Logistique aérienne et routière: à revoir!!

Bon... jusque là, tout s'était bien passé dans notre aventure des visas. Tellement bien que nous les avions même récupérés, tout en règle, ne nous restait donc plus qu'à rentrer.
Et c'est là que ça s'est gâté...
Arrivés bravement à l'aéroport bien en avance, nous apprenons que notre vol prévu à 16h était en fait parti à 11h le matin.

Ah tiens, le pilote avait il un rendez vous à l'heure du thé? ou y avait il justement un trou dans les plannings de décollage pour ainsi faire partir un vol 5h en avance! C'est en ce qui me concerne du jamais vu.
Bien sûr, le vol Penang Koh Samui n'opère qu'une fois par jour, il n'y avait donc plus d'avion et en plus, les artistes font relache le jeudi, ce qui nous bloquait donc 2 jours de plus à Penang, alors que nous n'y avions plus rien à faire et que tout de même, les filles -nos braves employées- bossaient toutes seules depuis mardi, alors même que nous sommes dans notre première vraie semaine à travailler en tant que patrons, ça ne fait pas tres sérieux de s'absenter 5 jours.
Donc nous voilà partis sur l'option de secours, le transport routier par mini van!
Et bien je dois dire que j'ai compris toute la valeur du très cher billet d'avion (150€ par personne l'aller retour pour 1H15 de vol, autant dire un tarif français).
Après avoir fait le trajet par la route, je serais prête à repayer les 150€ dans 3 mois quand nous devrons y retourner.
En effet, d'abord 4h de Penang à Hat Yai avec toutes les formalités de douanes à la frontière (tiens, d'ailleurs 3 superbles voitures y étaient bloquées que faisaient donc là une mercedes, une Lamborghini et une Bentley??) nous avons eu plus de chance et sommes passés.

Arrivés à Hat Yai avec un Simon au bord de la crise de nerfs, il est déjà 19h30 et on est fatigués, on a faim, on ne connait pas la ville, bref, on aimerait se télétransporter direct dans son lit. On trouve un hotel (ceux comme seuls les thais savent en faire, un lobby façon 5 étoiles, que vous en revenez pas, un tarif correct -on doit être hors saison comme dirait Cabrel- et au finish, bah pas de chance, une fois arrivés dans la chambre, on retombe en 2 étoiles!! il faut l'avoir vécu une fois dans sa vie, c'est très déconcertant, un peu comme si l'ascenceur vous amenait dans une dimension parallèle!), nous ressortons manger vite fait (Simon n'en peut vraiment plus et nous non plus, surtout de voir tout ce monde encore agglutiné sur lui "oh il est mignon!" et des "il a quel age??") et on rentre se coucher.

Ce matin, debout à 7h pour prendre un autre bus de Hat Yai à Koh Samui. De 8h à 15h30, un véritable enfer, un mini bus qui avait du laisser ses suspensions au garage, un conducteur fou, un Simon qui se demande si décidemment nous avons fait un choix de vie spécial et que nous allons désormais vivre dans un van et qui du coup crise un peu plus)

Après 1h30 de traversée sur le ferry, 45 minutes à nouveau dans le van et ENFIN!! nous voilà chez nous, avec 24h de retard et un corps qui a pris 30 ans d'un coup!
Un petit plongeon bien mérité s'impose, nous courrons dans "notre" piscine et savourons la victoire (et Dara qui voulait faire Pekin Express!!)

On les aura finalement bien mérités nos visas!

Mathilde


mercredi 5 novembre 2008

Nous avons nos visas business !!


Comment aurait on pu penser que ce serait si simple d’obtenir nos visas business … la chaleur ambiante de la Malaisie mise à part, bien sûr.
Nous avons déposé hier dans une « agence de voyage » -je mets des guillemets car nulle part ailleurs qu’ici (en Asie du Sud Est j’entends) ce genre d’endroits pourrait se nommer agence de voyages- nos passeports. Nous avons rempli un formulaire, laissé les papiers du club, j’ai du écrire à la va vite une lettre en tant que moi-même certifiant que je m’employais bien ainsi que Dara dans notre entreprise !
En fait pour obtenir un visa business –celui qui permet de travailler- il faut une lettre de l’entreprise qui vous embauche certifiant que vous y êtes bien supposés travailler, mais quand vous êtes patron et employé à la fois, ça n’a pas grand sens, qu’à cela ne tienne, les thais exigent tout de même une lettre d’embauche.
Nous avons donc confié la mission à NJ –qui nous avait été recommandé par Jamie et Katie, heureusement qu’ils nous avaient indiqué cette adresse parce que tous dans la même rue font ce type de démarche et il faut avoir confiance de laisser son passeport dans une échoppe de fortune, mais apparemment ici, tout le monde le fait !
Aujourd’hui à 16h, nous sommes allés les récupérer et aucun problème, nous avons tous 3 notre visa en bonne et due forme !
Demain retour à Samui et jeudi, remise des passeports à Nich, notre comptable et conseillère juridique pour qu’elle poursuive les démarches de permis de travail.
D’ici une semaine, tous les « tracas » administratifs devraient être finis.

Penang, Malaisie, île de contrastes






Nous avons passé 3 jours à Penang pour nos démarches de visa business et comme il ne nous aura pris que quelques dizaines de minutes pour faire les papiers (le reste étant de l’attente de retour des documents de l’ambassade) nous avons pu visiter l’île dont j’ignorais jusqu’alors l’existence–et par la même bien souffrir de la chaleur !
A l’instar de Singapour, Penang est une île cosmopolite où se cotoient malais, chinois, indiens et donc en même temps que les ethnies, les religions. Des temples bouddhistes chinois jouxtent les temples hindouistes qui eux-mêmes peuvent faire face à une mosquée, nombreuses églises méthodistes, baptistes sont aussi du paysage.
Il semblerait que dans les zones urbaines où le mélange des religions est quasiment une tradition ancestrale, le bon voisinnage religieux est de mise, tous vivent ensemble dans une apparente harmonie. Quant on connait les affrontements qui sévissent au Nord du pays, à la frontière Thailandaise, zone plus rurale, cela laisse songeur…
Au-delà des religions, ce sont aussi les classes sociales et les générations qui se mélangent.
Nous avons eu la surprise de voir de nombreuses personnes agées (et quand je dis agées, je veux dire au-delà de 80 ans) certains conduisant même des rickshaws –ainsi dénommés ici, tout comme en Inde, connus sous le nom de cyclos au Vietnam, ces vélos poussant les passagers, d’autres tenant une boutique, ou encore, peut être plus chanceux, ceux qui étaient tout simplement devant chez eux.
Bien sûr le pays est majoritairement peuplé de jeunes, mais la présence de ces « vieux » n’en rend que plus béant le fossé générationnel qui divise le pays, entre la tradition et la modernité, entre les autels aux ancêtres qui trônent dans chaque foyer –que l’on peut facilement « espionner » depuis les fenêtres donnant sur la rue- et l’autel dressé à la consommation au travers des grands centres commerciaux.