lundi 24 novembre 2008

C'est pas comme en France /3 Les Lady boys

Kezako me direz vous ? comme leur nom l’indique, les lady boys sont des femmes garçons. Pour être clair, ce sont des travestis. Attention, pas des travestis de soirée façon Michou qui font cela pour le fun ou l’argent, non, ce sont des garçons qui se sentent seulement plus femmes que hommes.

Ils / Elles ont juste les cheveux longs, parfois, les ongles faits comme les femmes à savoir longs et vernis, d’autres sont franchement maquillées, certains s’habillent aussi « en femme » mais très peu arborent une fausse poitrine. Il faut dire qu’ont les remarque pas au premier abord, certains peuvent très bien passer pour de « vraies » femmes au premier coup d’œil, il y en a donc peut être certains que l’on identifie pas comme tel.

La limite entre les 2 sexes est en Asie beaucoup plus fine qu’en Europe, il y a une certaine androgynie chez beaucoup de femme –petite voire absence de poitrine par exemple - mais également une féminité certaine chez de nombreux hommes –peu voire absence de pilosité.

Rien d’extraordinaire à cela sauf qu’ici, ils semblent assez nombreux –à moins qu’en France ils ne se cachent- et en tous cas, très visibles –dans le sens intégrés j’entends.

A la caisse du supermarché, serveuses dans les restaurants, vendeuses dans les magasins, les lady boys sont partout et passent partout –pas de mauvais jeu de mots ici, ne nous méprenons pas ! Aucun regard désobligeant ou moqueur, tout le monde leur parle normalement.

Après, bien sûr le « phénomène » est parfois détourné comme par l’industrie du tourisme notamment qui peut mener ces lady boys à se prostituer pour une clientèle occidentale friande d’un exotisme poussé à l’extrème, il semblerait d’ailleurs que certains deviennent « accros » à ces représentants du 3e sexe, des histoires d'amour sincères naissent même.


L’autre jour sur le journal, un article faisait état de l’élection de la Miss des Lady Boys, élue récemment.

Il s’agissait du fils d’un colonel de l’armée et l’on aurait pu penser que la famille s’opposerait au « choix » du fils de vivre comme une femme et sous les traits d’une femme –imaginez la même chose en France dans une famille de militaires, ce serait au mieux provocant, au pire une catastrophe- mais là, non, tout le monde est content de la victoire du fils et il affirme avoir toujours été accepté tel qu’il était par sa famille.

Une belle leçon de tolérance ! Si seulement les thais pouvaient être aussi sympas avec les étrangers qu’avec leurs Lady Boys ! Mais c’est un tout autre sujet….

Je tiens en conclusion à préciser que je ne suis pas une spécialiste du sujet et que donc, le thème qui est vaste et complexe mérite forcément plus d’infos, ce n’était qu’une forme d’introduction pour ceux qui ne connaissent pas…

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