samedi 28 février 2009

Pourquoi la Thailande est formidable..

Il y a des jours –souvent d’ailleurs- où il n’est pas facile de vivre ici, où entre tracasseries administratives, ennuis de personnel, isolement, incompréhension quasi permanente et dialogue impossible avec les thais, on se bat pour garder le moral et avoir envie de continuer.
Pourtant, dans ce genre de moments, il est important de garder à l’esprit toutes les bonnes choses que l’on a ici. Voici donc les raisons qui font que j’adore vivre en Thailande (liste non exhaustive !)
- Le matin, quand je me lève, il fait (en tous cas en ce moment) toujours beau, je vais donc boire mon thé sur ma terrasse.
- Après, dans le jardin il y a toujours des papillons magnifiques qui volent, tous différents –cela m’a d’ailleurs fait penser qu’en France, on n’en voit quasiment plus- mais aussi des bourdons qui butinent, enfin les petites bêtes de la nature qui vivent leur vie.
- On prend le temps de vivre : rarement au boulot avant 10h30, on rentre à 17h00 tous les soirs, on est loin du rythme parisien !
- Pas de métro à prendre, hop, à 3 sur le scooter et c’est parti !
- Au retour du travail, un petit plongeon dans la piscine, rien de tel pour se rafraichir ! (quoi qu’en ce moment, ce n’est pas un tel raffraichissement, l’eau doit être à moins 32° !!)
- C’est tellement facile de trouver à manger, à n’importe quelle heure de la journée (et de la nuit) pour 3 fois rien, on se prend des brochettes, de la salade de papaye verte, des soupes aux raviolis…
- On se déplace facilement en moto, à 3, il faut être prudent bien sûr mais maintenant on ne voit plus trop où est le problème d’avoir un bébé sur une moto alors qu’en France…
- On passe beaucoup de temps en famille, tous les 3 ou juste Dara et moi, cela nous change aussi de Paris même si souvent ensemble dans notre temps libre, les journées de travail nous séparaient pendant au moins 9h !
- Nous avons eu beaucoup de choses à payer, mais une fois les papiers réglés, pas d’impôts quel qu’il soit, pas de charges patronales, le téléphone portable ne fonctionne qu’avec des cartes rechargeables qui durent au moins 3 mois pour 6€, bref la vie est tout de même bien moins chère qu’en France.
- Il suffit de faire 5 minutes de moto et on se retrouve en pleine nature, au milieu des cocotiers, des buffles et des bananiers.
- En parlant de bananiers, en balade, on s’arrete et hop, on se sert, des bananes pour la semaine et du bio en plus !!
Nous avons encore mille raisons qui font que ce pays nous offre beaucoup et que nous essayons de tout faire pour en profiter, conscients que justement, nous avons du mal à mesurer la valeur de cette expérience.
Parfois je regarde le ciel, je vois des oiseaux voler et je me rends compte que je trouve cela normal alors qu'à Paris, le ciel je ne pouvais jamais le voir, pas d'horizon...
Alors bien sûr, de nombreuses choses de la France nous manquent mais nous tentons de prendre le meilleur ici!

mercredi 25 février 2009

Où sont passées mes certitudes?

J'étais jeune et insouciante, j'avais une très grande confiance en moi, certaine de toujours tout réussir et surtout certaine de tout savoir.
Et pourtant en à peine un an, toutes ces certitudes se sont effondrées. Pour le mieux cependant!
D'abord la maternité m'a appris à faire passer autrui avant soi, à savoir s'oublier de temps en temps, à mettre son confort et ses grasses matinées de côté.
L'arrivée de Simon dans notre vie m'a fait prendre conscience que certaines priorités étaient un peu erronées, qu'il fallait recentrer le chemin de notre vie vers quelque chose de plus essentiel.
De nombreux changements se sont produits déjà à Paris, mais le petit rêve que nous avions Dara et moi de changer de vie en Thailande semblait avec Simon prendre toute sa légitimité.
Alors voilà 4 mois que nous sommes partis et déjà l'édifice s'effrondre...
Bien sûr nous sommes très heureux d'être en famille, c'est le bien le plus cher que nous ayions en ce moment. Nous profitons à fond de notre vie, du moins de ce qu'elle a à nous offrir.
Le soleil, la plage, le travail somme toute très léger, des vacances presque...
Mais voilà, cet éloignement de notre pays, de nos racines (y compris pour Dara!!) pèse. On se pensait plus forts que les autres, on pensait n'avoir besoin de rien ni de personne.
La Thailande aura le très très grand mérite de me faire ouvrir les yeux sur la valeur des amis, de la famille, de mes origines. Sur mes vraies envies également.
Envie d'être investie de quelque chose, être utile et être aimée.
Ici, malheureusement, nous ne trouvons pas notre place parmi nos semblables.
Alors, nous avons décidé de profiter de ces quelques prochains mois pour vivre intensément cette aventure, passer le plus de temps ensemble, en famille puis nous rentrerons en France.
Je vous promets que la crise en France nous fait presque envie!
Oh, rien de larmoyant, rassurez vous, tout va bien et nous sommes très heureux, c'est juste une certaine forme d'étape que j'ai franchie, un peu comme si avoir 30 ans voulait seulement dire quelque chose maintenant! Des choses comprises, mais pas de regrets!
Il est bon finalement de se rendre compte qu'on apprend encore, que la vie vous apporte des surprises qui vous font progresser.
A très vite dans cet océan de doutes que peut parfois être la vie!!

vendredi 20 février 2009

C'est pas comme en France !! /Slurp!


Alors, tout a commencé un apres midi au club quand j'ai vu un "coquillage" vide dans le sable.

Je me suis dit "tiens un espèce de bulot énorme sans son occupant", bizarre, nous sommes tout de même pas si près de la plage.

Et voilà t'y pas qu'il y a 2 jours, une averse assez conséquente nous frappe -quelle injustice!- et comme en France, pour le coup "fait sortir les escargots.

Alors que nous rentrions de notre baignade de fin de journée, voilà le gros machin que l'on a trouvé sur notre chemin, un escargot OGM, plus gros que ma main, avec sa coquille énorme.

Si nous les mangions, ceux là, il en suffirait d'un par personne!

dimanche 15 février 2009

trop chaud!!!

oulala!! depuis bientot une quinzaine de jours nous faisons face à une vague de chaleur assez forte! il parait que c'est la température "normale" de février à mai/juin! eh bê! on va bien profiter!!
Pas un nuage dans le ciel, pas un poil de vent (àpart hier et aujourd'hui où un petit air salvateur nous soulage parfois) et un soleil qui ne se fait pas oublier de toute la journée.
Pour en plus rajouter à ce bonheur, nous avons la grande joie de ne plus avoir d'électricité au club pendant 2 jours pour cause de facture impayée.
Bah oui, voyez vous, les factures arrivent en thai, et comme la comptable venait juste de me téléphoner la veille pour me dire que toutes les dernières factures avaient été réglées, nous avons pensé que celle ci était dans le lot.
Cette fameuse facture de 150 bahts soit la faramineuse somme de 3,20€ environ étant restée impayée pendant 8 jours, la compagnie électrique a coupé le courant et ce sans sommation!
En France, n'est il pas interdit de couper l'électricité en hiver? Ici, il faudrait faire la même chose pendant les grosses chaleurs, privés de climatisation, on aurait cru mourir!!
L'activité du club étant un peu calme, nous avons donc pendant 2 jours relocalisé au bord de notre piscine où il faisait plus "frais". Avec Simon et la petite Kalila sous le bras, nous avons passé les 2 après midi près de l'eau en attendant que le courant soit remis!
Quelle aventure! quelle jungle ce pays!!

vendredi 6 février 2009

Tonton Hervé est dans la place



Quelle bonne surprise, notre "ex, futur, enfin bon, c'est la famille quoi" beau frère Hervé a eu la charmante idée de nous faire un petit coucou pas forcément prévu lors de son séjour en Thailande.
Nous avons reçu son appel mardi soir, il était sur le ferry qui arrivait presque à Samui et avons donc reservé un bungalow dans notre superbe complexe grand luxe pour lui et son amie Sophie.
Nous avons passé la soirée ensemble, le lendemain, ils sont venus nous rendre visite au club et ont vu Simon, qui la veille au soir dormait lors de leur arrivée.

Une dernière soirée sur la terrasse à déguster un curry jaune fait par mes soins (tellement facile avec les délicieuses pates de curry disponibles ici, rien à voir avec les sachets de curry en poudre que l'on a en France) et à discuter un peu de la crise et autres réjouissances françaises!

Le lendemain, ils poursuivaients déjà leur périple vers Koh Pha Ngan, mais nous avons été bien contents de les avoir avec nous pour ces moments de détente en famille, contents également de rencontrer Sophie qui donne un peu de sympathie aux impôts (elle est agent!!bbrr ça fait peur !!)

les vendeurs ambulants



pour tous ceux qui sont déjà allés en Asie du Sud Est –et peut être même ailleurs- vous avez forcément croisés les fameux vendeurs ambulants dans les rues.

Pour tous les autres, voici ce que vous pouvez trouver et acheter rien qu’en restant sur le pas de votre porte.

Il faut tout d’abord savoir que les vendeurs se classent en plusieurs catégories.

Les motorisés. Ceux-ci ont une mobylette et transportent leur marchandise grâce à une sorte de side car arrimée à leur véhicule. Ils vendent des fruits coupés en morceaux, des soupes, des glaces et toute autre sorte de plats rapides.

Ensuite nous avons ceux qui se déplacent en vélo. Forcément, ils ne peuvent se permettre d’avoir un chargement aussi lourd que leurs confrères à moto et vendent le plus souvent des balais –petits balais artisanaux, plumeau- de la vannerie, des machettes et autres ustensiles coupant–oui oui, je vous assure, le pauvre n’a pas intérêt à chuter !!

Nous avons enfin le plus sportif de tous : le vendeur à pieds, qui arpente les routes avec sa marchandise soit dans un panier unique soit avec deux paniers suspendus à chaque extrémité d’un baton posé sur l’épaule. Il vend des œufs, de petits jouets pour enfant, des tickets de loterie, des brochettes, du maïs.

Il y a également une catégorie surreprésentée qu’est celle des vendeurs de « Roti », ils ont une petite roulotte qu’ils poussent –ils sont donc à pieds également- un peu à la façon ancienne en France tels les vendeurs de glace par exemple.
Ces vendeurs proposent des sortes de crêpes très fines qu’ils façonnent sur une grande plaque incurvée et qu'ils garnissent de bananes, nutella, noix de coco ou autres joyeusetés toujours des plus agréables à vos chères cellules adipeuses.

Les vendeurs ambulants sont donc dans ce pays ont un grand rôle à jouer dans le commerce de proximité principalement dans celui de l'alimentation, ils viennent à vous à toute heure -car ici, c'est à cette heure là que l'on mange, soit environ 12 fois par jour, les portions étant étudiées pour ne pas saturer l'estomac et ainsi laisser de la place pour ce que le vendeur qui suivra vendra.


lundi 2 février 2009

l'amour selon Kwan

Kwan est une de nos employées. Elle a un petit ami anglais depuis 3 ans qui lui, habite en Angleterre où il est chauffeur de taxi. Chaque année il vient lui rendre visite pendant environ 3 mois grâce à l’argent qu’il a pu gagner tout au long de l’année à Londres.

La questionnant sur leurs projets -3 ans d’amour à distance, cela ne doit pas être facile me disais-je, peut-être lui demanderait-il un jour de l’épouser afin de l’emmener avec lui en Angleterre ?- Kwan me répond que non, elle ne souhaite pas quitter le pays, que de se voir 3 mois par an, c’est très bien comme cela, que de toutes façons elle n’est pas prête à fonder une famille –elle a tout de même 30 ans, ce qui ici est assez « vieux » pour faire un 1er enfant.

Sur ce, je me dis que décidemment, la vision de l’amour est vraiment particulière chez ces femmes qui se trouvent un occidental pour accommoder leur vie mais je refuse cependant de n’y voir qu’opportunisme financier.

Quelques jours plus tard, le petit ami de Kwan arrive enfin. Je vous rappelle qu’ils ne s’étaient pas vus depuis plus de 9 mois. Le lendemain, je lui demande si elle était heureuse qu’il soit enfin arrivé.

« Oui » me répond-elle avec une joie toute en filigrane… « surtout quand il m’a donné tous mes cadeaux ! »

Ah, voilà donc comment aiment les femmes ici, c’est d’un romantique !!